Direction Hasami, la ville de la porcelaine, pour découvrir une histoire d’amour et de poterie toute en finesse par Yuki Kodama, l'autrice de Kids on the Slope..
Aoko est peintre sur porcelaine. C'est une jeune femme pleine de vie qui est née et a grandi à Hasami dans la préfecture de Nagasaki, un village réputé pour ses porcelaines. Que ce soit ses parents ou ses grands-parents, tous ont travaillé dans le milieu de la poterie et c'est tout naturellement qu'elle s'y est dirigée elle aussi. Elle adore observer la nature qui l'entoure, surtout les plantes. Elle l'inspire et nourrit sa créativité pour réaliser ses peintures.
Tatsuki est un jeune homme taciturne et introverti qui a étudié le design industriel dans une université d'art à Tokyo avant de partir en Finlande pour travailler sa technique. Un jour… il est devenu incapable de créer ses propres céramiques et a décidé de repartir à zéro. Il revient ainsi dans son pays natal afin de perfectionner son art et de redécouvrir ce domaine qui le passionne tant.
Lorsque deux personnes que tout oppose se retrouvent à devoir travailler ensemble, cela donne une histoire que l'on ne peut qu'aimer !
Yuki Kodama nous fait découvrir à travers ses dessins ce que les mots ne peuvent parfois pas dire, nous emportant ainsi à la découverte de l'art de la céramique tout en explorant le panel de nos émotions.
Qu'est-ce qui t'a séduit dans cette oeuvre ?
D'abord le style graphique, j'ai feuilleté le manga avant de pouvoir le lire, et les dessins doux et épurés de Yuki Kodama sont vraiment reposants. L’histoire fait écho à cette sensation, je pense grâce à l’univers dans lequel évoluent les personnages, en campagne et en pleine montagne. La délicatesse de ces traits met aussi en valeur les céramiques de Tatsuki et les peinture d’Aoko, c’est un vrai régal pour les yeux et j’avoue que cela rend la lecture vraiment agréable !
Ensuite, les personnages ! Aoko et Tatsuki sont particulièrement touchants ! Ils essaient tout les deux de vivre avec leurs propres blessures passées, et réussissent à avancer en s’ouvrant petit à petit l’un à l’autre. Aoko apprend de Tatsuki et l’inverse est aussi vrai, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel, ce qui fait naître une intimité entre eux à laquelle je me suis beaucoup attachée.
Est-ce que tu connaissais l'univers de la céramique avant de travailler sur ce titre ?
Pas vraiment, je ne m’y étais jamais trop intéressée avant. Mais je ne vois pas ça comme une mauvaise chose, au contraire ! Cela me permet d’apprendre par les yeux d’Aoko et de Tatsuki qui se transmettent l’un et l’autre leur savoir-faire ! J’évolue au même rythme qu’eux.
Je dois parfois prendre le temps de faire des recherches pendant mes relectures pour m’assurer que tout est cohérent, ce qui rend le travail sur ce titre encore plus riche et passionnant puisque j’apprends beaucoup !
Si tu devais résumer The Blue flowers and The Ceramic Forest en 3 mots, quels seraient-ils ?
Émouvant, sensibilité, douceur… Poussez les portes de cet atelier au cœur d'Hasami, vous ne le regretterez pas !
À l’occasion de la sortie des deux premiers tomes de la série, Biscuit Atelier et Mangetsu s’associent :
Nous vous proposons de remporter les deux premiers tomes de The Blue Flowers, un ex-libris exclusif ainsi qu’un atelier de peinture sur céramique pour deux personnes à l’Atelier Biscuit !